Découvrez la dernière tendance actualisée pour la météo de cet été dans le monde : si vous comptez voyager, Copernicus vous offre un aperçu global de ce qui vous attend côté températures, précipitations, ensoleillement et vent.


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    Les températures seront supérieures aux moyennes de saison pour quasiment l'ensemble du monde cet été, y compris en France. Cette anomalieanomalie positive des températures s'annonce très marquée à l'ouest de l'Amérique du nord, sur une grande partie de l'Amérique du sud, à l'est de l'Asie, ainsi qu'en Antarctique. Seules quelques rares zones devraient connaître des températures sous les moyennes de saison : la pointe sud de l'Amérique du sud et le Pacifique équatorial touchés par le phénomène refroidissant La NiñaLa Niña.

    Après les records déjà battus ces derniers mois, le taux d'humidité dans l'atmosphère s'annonce encore très largement au-dessus de la moyenne sur la quasi-totalité de la Planète entre juin et août, et encore une fois en France. Les zones les plus humides, toujours par rapport à leur propre moyenne, devraient être le nord de l'Afrique, le Moyen-Orient, l'est de l'Australie, l'Antarctique et l'est du Canada.   

    Au choix, pluies extrêmes ou sécheresse extrême

    En ce qui concerne la pluie, l'été 2024 sera sans doute marqué par des extrêmes dans les deux sens : de fortes pluies en Inde, en Indonésie, au nord de l'Amérique latine et un déficit marqué sur une grande partie de l'Amérique du sud et au Mexique. En France, aucune anomalie n'apparaît pour le moment.

    Le temps s'annonce plutôt ensoleillé sur une grande partie de l'Europe, ainsi que sur les États-Unis, le Canada, la Russie, l'ouest de l'Australie, l'Amérique du sud et le sud de l'Afrique. Seul l'est de l'Afrique devrait être plus nuageux que la normale.  

    Les vents seront globalement plus forts que la moyenne l'été prochain : surtout sur l'est de l'Amérique du sud, le sud des États-Unis, l'ouest canadien, l'Australie, la Chine, quasiment toute l'Afrique.

    Aucun signal n'apparaît par contre pour les vents en France.


    La probabilité d’un été anormalement chaud est entre 70 et 100 % dans ces régions du monde !

    Article de Karine DurandKarine Durand, écrit le 8 mars 2024

    L'organisme Copernicus vient de publier sa tendance à long terme pour l'été prochain dans le monde. Une carte résume le niveau des températures attendu en juillet, août, septembre, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle est rouge !

    Que nous réserve l'été 2024 en termes de températures ? L'année 2023 est la plus chaude enregistrée dans le monde depuis le début des relevés météométéo, mais 2024 semble prêt à décrocher un nouveau record. L'organisme de surveillance du climat Copernicus vient de mettre en ligne son aperçu de l'été dans le monde. Il s'agit bien-sûr de prévisions météo à long terme, dont la fiabilité est limitée à cette échéance. Mais les prévisions de Copernicus ont su prouver leur efficacité ces dernières années, avec une tendance globale qui est, très souvent, en grande partie juste.

    La carte mondiale des anomalies de températures prévues en juillet, août, septembre 2024. © Copernicus
    La carte mondiale des anomalies de températures prévues en juillet, août, septembre 2024. © Copernicus

    Plus de la moitié de la Planète dans le rouge !

    La carte mondiale montre l'anomalie de températures prévue en juillet, août, septembre, c'est-à-dire l'écart de chaque pays et région avec sa température moyenne sur la période 1993-2016. Plus de la moitié du monde se trouve « dans le rouge » : sur toutes ces zones , la probabilité de connaître un été anormalement chaud est comprise entre 70 et 100 % ! L'Afrique, l'Australie, l'Indonésie, le sud de l'Asie (Chine et Inde), le Moyen-Orient, le sud des États-Unis et une grande partie de l'Amérique du sud vont très certainement connaître une véritable surchauffe. Des prévisions qui sont tout à fait en accord avec le scénario météo attendu pour la fin progressive du phénomène  El Niño, une phase naturelle qui s'additionne au réchauffement climatiqueréchauffement climatique. La France semble moins touchée, mais la probabilité de connaître un été plus chaud que la normale est tout de même de 60 à 70 % sur la moitié sud, et de 50 à 60 % sur le reste du pays.

    Le saviez-vous ? Le réchauffement climatique a été mis en évidence pour la première fois en... 1856 ! Découvrez l'histoire de la femme qui l'a démontré dans Chasseurs de Science. © Futura

    Dans l'océan pacifique, la trace bleue peut surprendre : elle témoigne d'une anomalie froide liée à l'arrivée de La Niña, la phase climatique qui succède à El NiñoEl Niño.