Dans cette affolante course au Graal qu'est devenue l'intelligence artificielle, la dernière annonce en date est celle d'OpenAI. L'éditeur de ChatGPT développerait actuellement une nouvelle IAG, nommée Q* et qui, à terme, s'approcherait, voire supplanterait l'intelligence humaine. Et ce n'est que le début ! Que doit penser le commun des mortels encore sensés ? Prévenir les dérives et encadrer les avancées ? Ne pas renoncer au progrès et poursuivre cette prodigieuse aventure ? Ou foncer dans le mur ? Bref, y a t-il encore un pilote dans l'avion ? 


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    OpenAI, l'éditeur de ChatGPTChatGPT, serait en train de développer un nouveau type d'intelligence artificielle, nom de code Q*. Ces travaux constitueraient les prémices d'une nouvelle génération d'intelligence, censée se rapprocher le plus possible de celle d'un être humain. Selon des indiscrétions du site The Information, les équipes d'OpenAI travailleraient sur une nouvelle forme d'intelligence artificielle généraleintelligence artificielle générale (IAG) capable de « surpasser » tout ce qu'un humain peut réaliser, mais aussi potentiellement dangereuse à terme dans ses applicationsapplications.

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    Déjà, au début de l'année, de nombreuses rumeurs laissaient entendre que la prochaine évolution majeure de ChatGPT pourrait être les prémices d'une certaine intelligence artificielle générale. Le projet serait baptisé Q* (prononcer « Q Star »)). Une fois aboutie, cette intelligence pourrait égaler, voire dépasser, l'humain dans diverses tâches de réflexion.

    L’intelligence artificielle générale désigne des systèmes capables de réaliser une tâche en adoptant l'approche cognitive propre à l'être humain. © BlackJack3D, Getty Images
    L’intelligence artificielle générale désigne des systèmes capables de réaliser une tâche en adoptant l'approche cognitive propre à l'être humain. © BlackJack3D, Getty Images

    Une évolution majeure

    Après la génération de contenus écrits et la traduction, l'intelligence artificielle pourrait donc prochainement exceller en mathématiques. Dans l'immédiat, l'algorithme serait tout juste capable de résoudre des problèmes relativement simples mais, à terme, cette intelligence pourrait être appliquée à la recherche scientifique​.

    Le saviez-vous ?

    La grande différence entre une intelligence artificielle générale et l'apprentissage automatique tel qu'on le connaît aujourd'hui réside dans la capacité à comprendre et analyser une question ou une tâche, de la même manière qu'un humain pourrait le faire. L’intelligence artificielle générale désigne ainsi des systèmes capables de réaliser une tâche avec une démarche cognitive propre à celle de l'Homme. Dans l'absolu, ce type d'intelligence pourrait même un jour faire preuve de conscience, ou même de sentiments. Si elle devait être développée avec succès, cette intelligence artificielle générale serait donc à la hauteur des capacités offertes par le cerveau humain. Mais il est important de rappeler qu'à l'heure actuelle, aucune intelligence de ce type n'existe.

    L'IAG est encore de l'ordre de la science-fiction, car elle suggère une capacité de raisonnement se rapprochant de l'intelligence humaine, qui n'a jamais été ne serait-ce qu'approchée. Elle se réfère en fait à une forme d'intelligence artificielle possédant la capacité de comprendre, d'apprendre et d'appliquer ses propres connaissances de la même manière que le ferait un humain, de pouvoir même se substituer à lui dans différents contextes.

    Affolante démesure des avancées des IA 

    Sous une forme aboutie, une IAG pourrait théoriquement effectuer n'importe quelle tâche intellectuelle qu'un humain est d'ordinaire capable d'accomplir. Alors que de nombreux experts en intelligence artificielle ont déjà mis en garde sur ses possibles dérives.

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    Même si les avancées d'OpenAI sont impressionnantes, aboutir à une réelle IAG reste un objectif à long terme. À noter tout de même que l'annonce de ces avancées en interne pourrait être à l'origine de l'éviction du P.-D.G. d'OpenAI Sam Altman par son conseil d'administration, avant son retour rocambolesque quelques jours plus tard et la menace de la démission de la majorité des employés de la start-up.