Lorsque l’on évoque la biodiversité, on s'intéresse en général aux espèces sauvages d'animaux ou de végétaux. Mais il ne faut pas oublier celle des espèces domestiquées par l’Homme. Xavier le Roux, directeur de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité nous explique en quoi cette domestication est pleine de paradoxes.

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    L'Homme a joué un rôle considérable dans la biodiversité à travers la domestication de la faune et de la flore. Il a sélectionné au cours de l'histoire des génotypesgénotypes qu'il considérait comme plus intéressants pour sa survie ou ses besoins accessoires. Paradoxalement, l'Homme crée de la biodiversité par différents procédés (hybridationhybridation, OGM...)) mais en parallèle, sur le territoire, il n'utilise qu'un petit nombre d'espèces. Au niveau de l'agriculture, il s'opère une sélection extrêmement forte, qui tend vers une homogénéisation des génotypes. Ainsi, 50 % des productions végétales correspondent à seulement quatre espèces différentes.